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 Les galions de Vigo

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AuteurMessage
Liubei
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Messages : 4033
Date d'inscription : 19/04/2010

Les galions de Vigo Empty
MessageSujet: Les galions de Vigo   Les galions de Vigo Icon_minitimeVen 7 Mar - 3:51

Hèèèè, rheemm (raclement de gorge)

Foutu bordel de credouille, ha ben m’vla beau tiens !

On est en 1963, j’ai 25 ans, frais comme un goujon, du moins allez en 1964 je sais plus trop.
Je grenouillais entre Malte, la Grèce et l’Italie, mes comparses m’appellent le boucanier cause que je suis né en Ukraine.
On pêchait et on plongeait pour des petits boulots sur une bonne barcasse.

Hèèèè, rheemm (raclement de gorge)

Hè j’boucanais quoi que je leur disais ? Y savaient pas, faut dire qui zétaients cons, on était jeunes.

Un jour de mauvais augure j’ai du m’escapailler du port de Thessalonique, un rendez-vous avec une drôlesse qui a mal tourné, me suis fait gauler en train de badigeonner la bonasse du notable.

Y’a des jours ousque ça se passe bien, mes deux bigorneaux d’eau de mer ont bien craboté la tête de mes geôliers pendant qu’y m’emmenaient au poste de garde.
Gédéon le cogneur, un grand gaillard et Rzasbol un maigre teigneux, grand tout efflanqué mais astucieux comme pas deux, on s’est évanouis dans la nature pour réapparaître en Espagne, histoire de se faire oublier.

C’est là que le Gédéon m’a dit que la bougresse m’a collé un fleuron de Vénus bien tassé sur le dessus des sourcils, l’a mis deux mois à pousser.
On a galéré pour trouver des petits boulots, c’est sûr.

Un soir dans un boui-boui, on s’était attablés avec le Gédéon et le Rzasbol pour faire un point et picoler du raide.
La nuit était tombée, y’avait la mer qui drossait dans le port de Carrasqueira, un mauvais grain qu’allait pas tarder.
On voyait les eaux noires s’agiter et on entendait les pontons craquer.

Le rade était plein cause du mauvais temps, ça chuchotait et ça s’observait, les marins z’aiment pas le mauvais temps cause des esprits.

Y’a eu un éclair c’est sûr avec un gros roulement de tonnerre, le courant qu’a coupé net, plus de lumière.
La matrone du bistrot a lâché une cargaison de bougies de pauvres en suif ou graisse de chien, faut pas être regardant, on pouvait continuer à picoler dans un peu de lumière.

Je n’sais si c’est le coup de vent qu’a ouvert la porte avec ce bruit glaçant mais un grand diable s’est présenté dans l’embrasure.
Non y z’étaient deux.
Un grand rupin tout noir de peau, fagoté comme un prince portant une valise en cuir et son domestique, un petit trapu tout ombrageux, genre taiseux.

Des comme eux ça existe pas ici, pas dans les planques, me suis ben d’mandé comment qu’ils sont arrivés en entier dans ce bar sans se faire détrousser et zigouiller prestement.

Y’avait que deux places à notre table de cinq vu que Gédéon, mézigue et Rzasbol on occupait l’espace.
On entendait que le vent du mauvais grain qui arrivait, tous les yeux scrutaient les deux types, débarqués sans bateau ni trompette ici, dans un des rades les plus pourris, construit à cheval entre la côte et un gros ponton.

On sentait les vagues faire vibrer les pilotis, le bar frémissait sous les coups.

Hèèèè, rheemm (raclement de gorge)

C’est là que j’ai eu l’idée du siècle, quoique : faire le bon gars afin de les encanifer dans la ruelle.
Hèè mon prince, assois-toi avec nous t’as deux places, une pour toi et une pour ton serviteur.
On sa vite donné des petits coups de pied en douce sous la table entre Gédéon et Rzasbol pour être de concert.
Nous on fonctionne par signes, discretos, on t’emballe.

Le grand noir s’est approché, l’autre a fermé la porte, les marins du bar prêts a bondir, ça sentait l’électricité même avec des bougies faut croire !

« Monsieur le Boucanier, je suis très heureux de faire votre connaissance ainsi que Messieurs Gédéon Dhufel et Zohtpo Rzasbol ! »
Il nous lâche ça comme une bombe en me tendant sa main, un grand sourire en prime. On était sur le cul, on s’est dit que ça puait bien le piège.

Du coup les z’aut marins aux tables voisines ont cru que c’était pas des inconnus mais des connaissances.
Une vague plus forte a fait une secousse. Le grand noir s’est assis, le gros taiseux aussi et les corsaires du rade ont remis leur nez dans leur verre.
Quoique certains laissaient traîner leur pavillons, ici rien ne se perd surtout pas les informations.

Bordel de credouille ! La flicaille qui nous a r’trouvés. On le pensait tous.
On faisait des yeux de merlan c’est sûr, on zieutait les deux gars qui nous zieutaient aussi.

« Je suis M.Slavomir, je représente les intérêts d’une petite société honnête et novatrice.
Nous sommes venus vous trouver car vos compagnons et vous avez récupéré aux abords de Malte un trésor englouti que vous avez du remettre aux autorités, vous n’avez pas eu de chance.
Comment va votre main depuis votre accident M. Rzasbol, ? »

Déjà qu’on était sur le cul, on pouvait pas être plus assis, l’histoire de la main y’a que nous trois qui savions.
Rzasbol s’était coincé la sienne sous une pierre en cherchant le fameux coffret, deux doigts cassés, mal remis depuis.

Une odeur de poisson crevé commençait à monter du plancher mouillé du bar, les vagues faisaient tanguer par moment la bicoque.

On pipait pas un mot.

C’est le bruit d’un gros pichet de vin posé brusquement par le taiseux qui nous a secoués un peu plus.
Comment qui s’était levé pour commander sans qu’on le voit celui-là ? A croire que le père « mir chose » nous avait envoûté.

Vu la façon de poser le broc, on s’est dit avec des petits coups de pied par en dessous que le taiseux mettait la barre au-dessus à sa façon. Y’avait du lourd, du challenge !
Taiseux et massif le gars, valait mieux un pistolet que de l’approcher à la castagne. On était limite sauf Gédéon qui était plus gros et lourd.
Faut pas l’chercher le Gédéon. J’ai fait tomber mon tabac et j’ai profité du geste pour le ramasser par terre pour mettre ma pogne sur la cuisse de Gédéon et appuyer dessus, signe entre nous qu’il devait pas bouger.

Le grand noir a pris le gros pichet de vin et a rempli les cinq verres.
« Appelez-moi Boris » avec un grand sourire doublé d’une voix assez basse mais douce.

« Buvons à nos futures affaires, à la mer et aux femmes. » qu'il a dit.
Il a levé son verre, on a pris les nôtres et on les a levés aussi mais sans trinquer, en hommes distants qu’on l’a fait.

« Vous êtes des plongeurs expérimentés, vous faites ce métier depuis des années.
Comme je vous l’ai dit je représente la société Artsom père et fils.
Une société qui s’est spécialisée dans de nouveaux scaphandres de plongée.

Nous recherchons les meilleurs éléments pour essayer le matériel sur des sites intéressants et je vous le dit à l’avance, tout salarié d’ Artsom reçoit en plus de sa paye 10% de ce qu’il a trouvé. »

Je vais pas tenir le crachoir ça serait trop long à écrire du moins a dicter dans le micro c’est chiant j’ai faim.

On a dit à Boris qu’on voulait réfléchir et Boris nous a dit que oui que c’était normal et sensé mais que nous avions la nuit seulement car le navire appareillait à l’aube.

Gédéon a demandé ousqu'il était le bateau et Boris a dit qu’il était au large à cause du mauvais temps.

Boris s’est levé et a mis sur la table une enveloppe en papier huilé.
« Une avance financière gracieuse pour vous montrer notre envie de travailler ensemble.
Le navire s’appelle Charon, vous le trouverez mouillé à l’aube dans le port de Vigo. Vous êtes marins, vous serez heureux de naviguer sur une caraque historique restaurée. »


Boris se leva en même temps que le taiseux au regard noir et ils quittèrent le rade. Les autres loups de mer attablés ont remarqué le départ qu’après, y’en a un qui le cherchait sûrement pour le trouer.
On voulait pas trop attirer l’attention cause qu’on devenait à notre tour intéressants pour les tueurs locaux à la petite semaine.

Avec Gédéon et Rzasbol, on a décidé de se rapprocher du port de Vigo dans la nuit en s’éloignant de la côte histoire d’éviter le traquenard.
On a profité du chemin pour les mises au point.
Rzasbol a proposé qu’on s’enrôle comme fiferlins mais ça a pas trop plu à Gédéon et à moi.
Même si c’était que pour un temps pour se faire oublier.
On a sorti nos faffes en cas avec des noms originaux, on en avait chacun un au cas où...

Ah ça ; le coup d’la main de Rzasbol déjà, comment qu’y pouvait savoir ça à moins d’avoir plongé avec nous ?
Le coup des perdreaux qui nous attendaient à la surface pour barboter le coffret, même qu'avec des jumelles depuis la côte le Boris aurait rien pu voir.
A part les flics du bateau, personne nous a vu ce jour là et pas un des gars de la rousse n’a pu voir les doigts cassés de Rzasbol rapport à ce qu’il portait des gants de plongée. En plus, avec sa tête d’impassible il donne vite le change.

Un rusé le Rzasbol !

On a donc pensé que Boris était un quart-d'oeil, ou un nabab privé, y’a que les condés du bateau qui ont pu lui dire pour le coffre à moins que le Boris se soye caché ce jour là dedans, va savoir Charles !
Bref on savait pu trop quoi cogiter quand le petit jour se pointait.

On s’est enkystés près des barriques, le long du port de Vigo et on a attendu de voir arriver la caraque.
Tout ce qu’on a vu venir c’était le méchant taiseux avec une chaloupe, il est sorti d’la brume comme un fantôme.
On s’a dit que le Boris était pas de l’affaire.

J’sais toujours pas si c’était la bonne décision que l’on a pris ensemble mais on s’est relevé de derrière les barriques, on s’est approchés du taiseux avec nos sacs marins et on est partis.
Un nouveau départ, une nouvelle vie, on allait se refaire et nous faire oublier.

Le taiseux était vraiment un assourdi de la cafetière. L’a pas lâché un mot, juste à nous stresser avec son regard petit et perçant.

La mer s’était un peu calmée mais dans l'anse du port c'était plutôt normal. On a eu peur à la sortie. On voyait rien à cause de la brume et les vagues nous attendaient, c’est là qu’on a vu que le taiseux était pas normal : plus fort que les éléments le gonze ! Il s’arc-boutait sur sa rame et brisait les lames.

Là je crois que l’on a pas trop compris mais on a été saisis par le froid, on s’a réveillés en vue du Charon. C’était bien une caraque ! On était les quatre, Gédéon, Rzasbol, moi et le taiseux toujours à la barre et aux rames.

Oublierai jamais ce froid, la poitrine du taiseux faisant presque de la vapeur alors que nous on était trempés et tout glacés avec des rides dans les doigts.

Boris était à bord de la caraque, l’est venu nous trouver dans nos quartiers, une chambre privée m'sieur-dame, une pour moi, une pour Gédéon et une pour Rzasbol.
L’équipage de la caraque nous a vite sauté aux yeux, on aurait dit mon arrière-grand-père : tous habillés à l’ancienne et je parle pas de la langue, tous à parler mal du vieux patois.
C’est fou c’que les gens causent mal, les gens sont pu éduqués comme avant.

On est resté en mer loin des côtes et on a appris à se servir des scaphandres de plongée, ceux promis par Boris, et faut dire que jusqu’à là le bonhomme avait pas menti.

Après quelques plongées, Boris nous a fait préparer à "la mission" comme il disait.
On a passé deux jours dans une salle bizarre du bateau avec des lascars qui sourient pas.
Y’avait un grand écran en couleur et on nous passait des photos dessus.
Y’avait des caravelles, on nous a parlé de St Simon. Ils disent que c’est une baie.
Y’avait quoi d’autre ?

Hèèèè, rheemm (raclement de gorge)

Barbouzon truc comme ça, enfin bref on nous a tanné la tête avec les galions de Vigo et ce qu’il fallait remonter à la surface.
Un coffret spécial, noir avec une croix blanche soudée dessus, qu'il fallait remonter.
On a fini par le trouver ce foutu coffre, on a même eu tous des problèmes rien qu’en le touchant, Rzasbol a même failli crever.

Enfin bref, hèèèè, rheemm (raclement de gorge)

Deux semaines à l’infirmerie de bord pour tous les trois. C’est en sortant à peine convalescents qu’on a voulu z'y expliquer à Boris qu’on était pas contents et qu’on voulait savoir quoi contenait ce foutu coffre et aussi avoir un zéro en plus sur la paye.

J’crois bien que Boris nous a bien batavé. On s’est un peu entravés dans la discussion mais on a eu la paye avec le zéro en plus, des vêtements confortables et chauds et d’la bonne bouffe, des trucs qu’on connaissait pas, comme des tubes de cacao ou de mentha et je parle pas des carottes bleues bonnes pour la santé, on s’en est gavés.

Avec Gédéon et Rzasbol on savait que le coffre noir venait pas d’un galion. C’était pas un galion qu’était au fond, enfin, y’avait des épaves autour, ça c’est sûr. Les galions de Vigo on va pas contester mais au milieu dans la vase, y’avait un truc bizarre, comme une grande dalle en triangle avec des moteurs et à côté de la dalle un truc qui contenait le coffre noir.

La caraque a quitté Vigo le jour de la remontée du coffre noir. Elle a navigué pendant notre séjour à l’infirmerie et c’est là que Boris nous apprend que le profil de côte qu’on voit devant c’est la côte du Honduras avec, à l’est celle du Guatemala, but de la seconde mission.

On devait être à plus de quatre semaines depuis notre accident.

Gédéon et Rzasbol étaient tout excités, faut dire qu’un nouveau continent c’était du tout bon pour se casser.
On se prépara une évasion aux petits oignons, coffret noir en prime direction la jungle.

Problème fallait attendre qu’on accoste.

Un matin les gonzes nous ont refait le coup de la pièce bizarre et on s’est encapsulé de nouveau des photographies et des consignes.

Mission deux, l’aven de Machaquila, une grotte paumée dans la jungle du Guatemala.
Pour ceux qui savent pas la géographie un aven c’est un foutu trou rempli d’eau de rivière souterraine, on devait plonger au fond, faire la cartographie et remonter à la surface un truc bizarre et lourd.


On le sentait pas trop.

Après une semaine de marche avec les taiseux du bord en pleine jungle on le sentait plus du tout.
Une fois sur le site y’avait des trucs brindezingues.

Gédéon qu’était costaud arrivait à porter son matos mais moi et Rzasbol on en a chié des pendules suisses, faut pas croire que trimballer des scaphandres de plongée c’est fastoche dans la jungle.

C’est la merde la jungle, on s’enfonce et on se fait piquer par des conneries qu’on voit pas.
Bref, on a fini par s’y pointer à Machaquila, et là les taiseux ont fait fort, z 'ont été encore plus taiseux en regardant partout.

Y’avait un truc que l’on a reconnu sur les carnets de mission, un altar, ça s’appelle comme ça, hé ouais mon gars t’en apprends quand tu voyages, pis plus loin, la grotte dans laquelle on devait entrer avec ce credouille d’équipement à traînasser.

Le truc a foiré. On est arrivés au trou vertical de la rivière, on a plongé. Une fois loin des taiseux surveillants on a fait nos signes comme quoi fallait se casser par une sortie. On s’est mis d’accord, Gédéon qu'est plus gros est resté en arrière, moi au milieu de la cordée et Rzasbol qui ouvre le bal.

Gédéon a commencé à avoir un problème d’air en cognant la paroi, Rzasbol a trouvé une grotte, il a pris le plus gros conduit à portée et on s’est installés là dans la poche d’air pour faire un point.
Dedans la grotte, c’était une tombe avec des os enrobés de coulures de pierre, on s’est rempli les fouilles avec des bijoux et des blocs d’or, y’avait des émeraudes par centaines.

Hèèèè, rheemm (raclement de gorge)

Une putain d’urne avec des os dedans, Rzasbol a trouvé dans les renfoncements des étuis en pierre avec des dessins roulés dedans.
Dans les dessins on a vu comme des grosses armures de chevaliers. On s’est dit p'tet que c’est des espagnols mais Gédéon a dit que y’avait comme un moteur au dos, que ça collait pas.
Gédéon pour le coup était pas si con, mais rapport qu'il aime bien la méca, faut dire il a l’œil.

On a fait vite, on a décidé d’économiser l’air de la grotte en cas qui soit pas renouvelé par des fissures et Rzasbol qu'est le plus futé devait repartir nous trouver une sortie de secours n’importe où sauf de là d’où on venait.

On a attendu p'tet des jours, l’air se renouvelait mais Rzasbol est pas revenu, Gédéon avait son scaphandre pété, moi trop faible pour plonger comme Rzasbol d’ailleurs, on crevait de faim.

Après ça part en couille de grondin. J’pense que le Boris nous a fait chercher et qu’on nous a trouvés. C’était comme un long tunnel froid avec des visages qui parlent.
J’suis sorti d’un drôle de caisson bleu, pas mal en forme d’ailleurs.


J’étais dans un bunker de l’armée ça c’est sûr.
Y’avais posé sur une table tout le trésor que j’avais gapouillé dans la tombe et y’avait même un garage avec un scaphandre mais comme j’en avais pas vu encore, plus gros et mieux que ceux qu'on avait pour la grotte ou le coup des galions de Vigo.

J’ai eu du mal à cogiter comment que ça marchait mais j’ai réussi à ouvrir les volets du grand bureau. Ha, credouille, on était pas sous l’eau mais dans le désert !
La surprise quand les panneaux de fer se sont ouverts !

Ha yé j’ai soif, et y’ a pas de boutanche ici, j’attends que le Boris se pointe. Il a l’air d’être le patron ici mais a part le voir sur les grands écrans….

Sacré Rzasbol, je suis sûr qu’il a réussi à sortir avec son magot. Je doute pas qu’il vienne nous chercher à Gédéon et moi, Rzasbol c'est un rusé, beaucoup moins con que Gédéon ça c’est sûr.

Hèèèè, rheemm (raclement de gorge) punaise ça devient un tic, faudra que je me surveille, faudrait pas que je finisse croulant en faisant héééé.

Comment qu’on arrête le magnétophone déjà, ici .......
« Clok » (bruit d’interrupteur)
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